Les
signatures
Garantes
de l'authenticité des billets, les signatures ont longtemps été apposées de
façon manuscrite. Leur nombre ne fut pas toujours le même. Ainsi les premiers
billets portaient-ils jusqu'à cinq signatures : trois au recto et deux
au verso. En 1829, les signatures du verso disparurent. Selon les époques, deux
ou trois signatures continuèrent à figurer au recto.

Matrice, reproduction par galvanoplastie et impression sur un billet de 1000
francs de 1899
de la signature originale du Caissier Principal Victor d'Anfreville
©
Banque de France
Le
passage de signatures manuscrites à des signatures mécaniques suscita un âpre
débat au milieu du XIXème siècle. L'augmentation du volume de billets
à mettre en circulation alourdissait considérablement la contrainte représentée
par l'apposition manuelle des signatures. Dès 1820, le partage de la signature
entre le secrétaire général et un employé est autorisé. Le nombre des délégations
s'élève à dix-huit en 1848. Cette même année, des machines à signer sont utilisées
pour la première fois par la Banque de France pour le billet de 100 francs.
Mais en 1857, on décide de revenir à une exécution manuscrite. Ce retour en
arrière sera de courte durée : les signatures des nouvelles coupures émises
en 1862 seront imprimées.
A ceux qui réprouvent cette évolution, les partisans de l'impression objectent
que l'inévitable multiplicité des délégations fait perdre à la signature manuscrite
son caractère de signe d'authenticité.
Signatures
manuscites sur un
billet de 100 francs type 1848
signature déléguée pour le Contrôleur
© Banque de France