La chute du second Empire
Les progrès de l'économie et les concessions libérales qui se développèrent durant la dernière décennie du second Empire furent accompagnés par la formation des bases de la banque moderne et l'année 1865 vit la reconnaissance légale du chèque bancaire. Dans le même temps, le principe du monopole d'émission des billets par la Banque de France se trouva confirmé par l'échec d'une tentative pour conserver à la Banque de Savoie son privilège d'émission après le rattachement de la Savoie à la France en 1860.
La défaite de Sedan qui entraîna la chute de l'Empire ne remit pas en cause le système monétaire de la France plus éprouvé par les déboires du bimétallisme que par les changements politiques.

 

 

 

 


Napoléon III "tête de cochon"
à l'avers : "du plus grand des empereurs
voilà tout ce qu'il reste"
au revers : sous la légende "vampire de la France",
une chouette remplace l'aigle


Napoléon III au casque à pointe
à l'avers : "Napoléon III le misérable - 80 000 prisonniers
au revers : "vampire français"

© www.cgb.fr

Si la monnaie garde la trace de ces évènements, c'est à travers des altérations non officielles. C'est ainsi que l'on vit circuler des pièces sur lesquelles le portrait de l'empereur, parfois renommé "vampire de la France", était coiffé d'un casque à pointe quand il n'était pas transformé en tête de cochon.

Témoignage supplémentaire de cette utilisation de "monnaies" métalliques comme instrument de propagande politique, des pièces à l'effigie d'Henri V, prétendant soutenu par les partisans du rétablissement de la monarchie, furent frappées durant les premières années de la troisième République.

 


5 francs à l'effigie de Henri V, roi de France
1873

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